Cinq conseils pour réussir d’entraîneurs-chefs de la LNH

BMO Gestion privée - 14 octobre 2022

Dans la foulée du dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), BMO Gestion privée a organisé un entretien en personne fascinant et on ne peut plus opportun avec deux des entraîneurs-chefs les plus respectés de la ligue : André Tourigny...

Joueur de hockey patinant sur la glace déplaçant la rondelle

Participants

André Tourigny, entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona

Dominique Ducharme, ancien entraîneur-chef des Canadiens de Montréal

Louis Jean, animateur, présentateur-vedette de TVA Sports

 

Dans la foulée du dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), BMO Gestion privée a organisé un entretien en personne fascinant et on ne peut plus opportun avec deux des entraîneurs-chefs les plus respectés de la ligue : André Tourigny, entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona, et Dominique Ducharme, ancien entraîneur-chef des Canadiens de Montréal. Cet entretien animé par Louis Jean de TVA Sports a été ponctué d’anecdotes divertissantes et de leçons pour tous, importantes autant sur la patinoire qu’à l’extérieur de celle-ci. Voici selon nous les cinq principaux points à retenir :

 

1. Être disposé à apprendre

Au hockey comme dans la vie, il est important d’être réceptif et disposé à apprendre. L’ancien joueur des Canadiens Alexander Romanov (qui a été échangé récemment aux Islanders de New York) est un exemple parfait d’athlète disposé à apprendre et très apprécié. « Travailler avec lui chaque jour a été un plaisir », se souvient Ducharme. Originaire de Russie et ne connaissant pas la langue ni la culture montréalaise, le défenseur de 22 ans a toujours été désireux de donner le meilleur de lui-même.

 

S’efforçant de s’améliorer, il s’est entouré de bonnes personnes et a sollicité l’appui de ses entraîneurs, de ses coéquipiers chevronnés et de toute personne disposée à l’aider afin de s’adapter, comme l’explique Ducharme.

 

2. Adopter la bonne attitude

Les bonnes compétences nous aident à réussir. Il n’y a aucun doute là-dessus. Mais le fait d’adopter la bonne attitude permet aux joueurs de hockey de se surpasser. « Ils sont déterminés, non seulement à faire partie de la LNH, mais aussi à obtenir un meilleur contrat et à être à la hauteur de ce dernier », explique Tourigny au sujet des athlètes d’élite qu’il a connus au fil des ans. « Un sentiment d’urgence les anime », ajoute-t-il, soulignant que bon nombre des meilleurs joueurs de la LNH sont constamment « à l’affût » et s’efforcent toujours de s’améliorer.

 

Le dénominateur commun qu’ils partagent est leur façon d’aborder le sport. Corey Perry, du Lightning de Tampa Bay, est l’exemple parfait, selon Ducharme. Seul un hockeyeur qui a une excellente attitude peut encore jouer dans la LNH à 37 ans. Toujours le premier à arriver à l’aréna et l’un des derniers à partir avant de se rendre au centre d’entraînement, Perry va être intronisé au Temple de la renommée un jour, et c’est grâce à sa bonne attitude, prédit Ducharme.

 

3. Vivre sa passion

Quand il pense à ses débuts dans le coaching, Ducharme souligne à quel point il gagnait peu et à quel point il travaillait fort. « Mais c’était plaisant, dit-il. On doit commencer quelque part, puis on grimpe lentement les échelons ensuite. » Mais si l’on n’a pas la passion, ajoute-t-il, l’ascension est beaucoup plus pénible. La même leçon s’applique non seulement aux joueurs également, mais aussi à n’importe qui. « Plusieurs joueurs de la LNH en font partie en raison de leur passion, de leur engagement et du fait qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour offrir chaque jour qui soit quelque chose à leur équipe. »

 

« Les deux mots clés sont “chaque jour” », insiste Tourigny. Grâce à la passion qu’il témoigne, un joueur de la LNH peut se retrouver au sein du premier trio au lieu de faire partie du quatrième trio. « Ce n’est pas une question de talent, c’est une question d’éthique de travail, de préparation, de bon langage corporel et d’enthousiasme avec ses coéquipiers. » Après tout, les meilleures équipes ne sont pas composées des meilleurs joueurs, mais plutôt des meilleurs joueurs d’équipe.

 

4. Faire preuve de constance

Les entraîneurs veulent être sûrs que les joueurs qu’ils envoient sur la patinoire vont être à la hauteur de leurs attentes. C’est comme jouer aux cartes, illustre Ducharme. « Je veux savoir quelle carte j’abats. » Si l’entraîneur pense qu’il abat un dix, mais certains jours cette carte se révèle plutôt être un roi et d’autres, un deux, cette inconstance peut créer un certain inconfort chez lui. « On ne veut pas avoir à deviner, surtout pas quand il s’agit d’un match important. »

 

« On ne joue pas à un jeu de hasard, ajoute Tourigny. Je veux être certain d’envoyer le bon joueur sur la patinoire et je veux savoir ce qu’il va faire. Si je ne peux pas lui faire confiance pour faire son travail, je vais envoyer un autre joueur à sa place. » Quand un joueur prend la place d’un autre, il doit faire en sorte de mériter la confiance de son entraîneur afin d’accroître son temps de jeu au détriment de son coéquipier. « Au final, ce gars-là ne joue pas, juge Tourigny. Au bout du compte, c’est une question de constance. »

 

5. Accepter l’adversité

Comme les autres pères dont les enfants jouent au hockey, Ducharme fait ce qu’il peut pour aider sa progéniture à réaliser ses rêves. « Les parents des joueurs de hockey jouent un rôle clé dans leur vie », insiste-t-il. Mais s’il est louable de soutenir ses enfants, il est tout aussi important de les laisser faire face à l’adversité, car cette dernière va les rendre plus forts. « N’ayez pas peur de placer vos enfants dans des situations où ils doivent trouver eux-mêmes une solution, laissez-les se battre pour gagner leur temps de jeu et laissez-les découvrir ce que c’est d’être disposés à apprendre. »

 

Cette leçon, on peut l’apprendre de Sydney Crosby, affirme Tourigny. En dépit de ses blessures, Crosby a travaillé fort et il a rebondi. « Voilà comment on réagit face à l’adversité. »

 

N’oubliez pas : on peut parler de passion et de volonté aussi longtemps qu’on veut, mais c’est ce qu’on fait qui compte. Toutes les équipes veulent gagner, comme le fait remarquer Ducharme. Alors pour connaître le succès, il faut y mettre les efforts.

 

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